Pourquoi le Yoga est universel

La quête dans le Yoga 

Etre bien, vivre heureux.se, se sentir mieux, s’épanouir…

Ce n’est pas un but : C’est un chemin 😊

 

Comme en Yoga où on « tend vers » (tendre sa jambe, placer telle posture)… dans notre quotidien, on « tend vers » être mieux. 

Mais toutes les étapes pour y arriver sont chouettes, à prendre en considération et à apprécier.

 

D’autant qu’on ne sait pas ce qui peut arriver dans le futur ; alors, autant profiter dès maintenant !

Illustration de cette quête avec une posture

Quand on pense aux postures de Yoga, on voit tout de suite la finalité de la posture.

Prenons par exemple cette posture « emblématique » de « je touche mes pieds en me penchant » 😊

Grande référence puisqu’on entend souvent « je ne suis pas souple, je n’arrive pas toucher mes pieds » !! 

Alors que si : quand on se lave les pieds, qu’on se coupe les ongles, qu’on met des chaussettes… on touche ses pieds ! »  😉

« Nan mais… je voulais dire quand je me penche en avant les jambes tendues, j’arrive là ». 

Avec démonstration à l’appui : les bras tendus, le dos rond, les doigts étirés au maximum pour gagner 2 cm et… des à-coups vers le bas pour essayer de forcer un peu, tant qu’à faire !

 

Bon… cette posture s’appelle la posture de la Pince (Pashimottanâsana, en Sanskrit) et a plusieurs variantes debout ou assise sur le sol.

Donc la finalité qu’on voit de cette posture, c’est le ventre et la tête complètement aplatis sur les jambes.

Soit…

Mais ce n’est vraiment pas ce qu’il a d’intéressant dans cette posture et c’est, à mon sens, ce qu’il serait souhaitable d’enseigner dans les cours de Yoga.

Il y a plein de manière de commencer cette posture et à chaque fois, d’explorer autrement.

Par exemple, on peut commencer en bougeant son bassin d’avant en arrière, pour libérer les hanches et gagner en amplitude. Ou en visualisant son nombril aller vers les cuisses. Ou en cherchant à allonger le plus possible le ventre avant de le rapprocher des jambes ; etc…

 

Et se faisant, on « tend vers » s’approcher de ses jambes. Et se relâcher dans cette posture, sans forcer.

 

Vraiment, la quête de cette posture est bien plus intéressante que la finalité de cette posture elle-même.

 

Et ça peut être une très belle métaphore de la vie et de comment mener notre vie… ou du moins, une partie de notre vie.

C’est plus intéressant car ça permet d’explorer 

Et de découvrir des capacités de son corps.

D’être aussi plus profondément connecté à son  corps, même presque connecté à l’infiniment petit.

L’intérêt de cette quête… et son côté universel

On croit souvent (et j’ai longtemps cru !) que la pratique du Yoga était faite pour obtenir quelque chose : 

De la souplesse, de la force, de l’apaisement…

Et j’ai longtemps cru qu’il fallait réussir : à faire parfaitement telle posture, à déstresser en un claquement de doigts…

 

Mais en fait on ne « réussit » pas, en Yoga. 

Il n’y a pas de quête de performance.

 

Ce qui est intéressant et bien plus satisfaisant, c’est le chemin qu’on parcourt.

Avec ses modifications et ses aléas ; selon les périodes et même selon les jours.

 

Ce chemin est en constante évolution. Mais il apprend, à chaque fois, à chaque étape, à mieux se connaître… progressivement, au fur et à mesure ; avec parfois des « révélations » fulgurantes et parfois des toutes petites prises de conscience.

 

Et la pratique du Yoga permet aussi de décider : si on la fait ou non, si on adapte selon le potentiel inconfort qu’on accepte (en fonction de comment on se sent à ce moment-là).

 

Ca peut être vu comme une philosophie de vie. 

Et surtout, c’est cela qui rend le Yoga si universel et accessible à tout le monde… quelles que soient les difficultés et les limites (physiques, mentales, cognitives…)

 

C’est aussi pour cela qu’il est très utile pour les personnes dont on prend soin, pour les entreprises et pour les sportifs 😊